" Le contact, c’est la reconnaissance de l’autre dans sa différence, nouveau, étranger et la transaction avec cet autre. La frontière où moi et l'autre nous rencontrons est le lieu des fonctions du moi : identification et aliénation, excitation et intérêt, préoccupation et curiosité, peur et hostilité..."
Quand les frontières deviennent rigides, nous pouvons retrouver une structure obsessionnelle, une personnalité "forte" avec des attitudes fixes, qui vit selon des principes, des préjugés. Ce peut aussi être le catatonique qui sort soudainement de son retrait et explose dans une rage incontrôlable et destructrice.
Quand les frontières sont brisées ou incertaines, la porte est ouverte aux introjections et projections. Nous rencontrons des personnalités infantiles, insécures, pour qui le bonheur équivaut à l'état de confluence et pour qui l'expérience de l'autre est vécue comme une menace. Parfois, c'est l'indifférence émotionnelle qui domine, la personne ne communique plus et peut glisser vers un état de non-être.
Quand les frontières sont claires, quand le soutien a été suffisant et adapté, la personne a une façon unifiée de se montrer, de s'affirmer. Elle accepte la différence chez elle et chez l'autre, les changements inhérents à la vie. Devenant capable de se positionner, elle retrouve sa capacité de création, de choix. Pour poursuivre sa croissance, son développement au contact des autres.
Adapté du livre de Laura Perls - Vivre à la frontière -
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