lundi 18 octobre 2010

THERAPIE OU MEDICAMENTS ?




Marie Petit (1) en parle en ces termes :

"La souffrance psychique est essentiellement générée par l'impuissance en face d'évènements dont on se sent victime : deuils, divorce, vieillissement, abandons, chômage, maladie, incapacité à communiquer, angoisse de mort, etc.
Le plus souvent, la réponse apportée à ces moments de crise sera la répétition de réactions acquises au cours de la petite enfance - rage, dépression, fuite devant le réel, etc. – faute de trouver des modes d'être plus adaptés.
A cette souffrance, la médecine apporte une réponse médicamenteuse qui met à distance le symptôme. Celle-ci s'avère essentielle en temps de crise, mais laisse inchangée la position du patient face aux difficultés de la vie, et le maintient dans la passivité.
La réponse que propose la psychothérapie consiste non seulement en une augmentation du savoir sur soi, mais aussi en un développement de la conscience de soi, de ses limites, de ses enjeux inconscients et de son potentiel, amenant la personne à devenir auteur de sa vie.
C'est un processus lent et parfois difficile, qui nécessite la participation active de la personne et celle d'un partenaire formé pour ce faire : le psychothérapeute.
Quelle que soit l'approche thérapeutique envisagée, toutes tentent, par diverses méthodes, de mettre à jour des façons d'être inappropriées - reliquats d'expériences infantiles du patient - et de favoriser chez lui l'exploration de nouvelles voies".

Il ne s'agit donc pas - comme l'affirment aujourd'hui de nombreux psychiatres et psychologues cliniciens - simplement d'une technique à apprendre et à appliquer.

(1)Un de ses livres : la gestalt, thérapie de l'ici et maintenant

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