La curiosité n'a pas bonne presse : ne dit-on pas que c'est un vilain défaut. Et souvent, l'enfant se sent coupable d'être curieux.
Pourtant, au début de sa vie, le bébé est curieux de tout : il met ce qu'il trouve en bouche. Ensuite, il commence à voir et différencie les objets : ses activités motrices deviennent coordonnées. Puis, la dentition apparait : le bébé mâche avant d'avaler ce qu'il met en bouche, aime ou n'aime pas ce qu'il mange. Sa curiosité devient plus agressive.
Pour exprimer ses besoins, le bébé pleure. Ses parents peuvent alors être anxieux et répondre par un biberon, une sucette, ou le laisser pleurer(sinon il fera des caprices), ou arriver très rapidement...presque avant qu'il sente son besoin. Est-ce que le parent prête attention à la singularité de la situation ?
En grandissant, comment ses parents vont encourager ou empêcher leur enfant de découvrir son environnement, d'explorer l'inconnu ?
La curiosité, c'est la résultante de tout cela : ensuite, à chacun de trouver le juste dosage entre surprise, envie, et peur de l'inconnu, prise de risque.
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