lundi 19 mai 2014

TOUT...ET SON CONTRAIRE


Souvent, nous disons ou pensons de nous : je suis quelqu'un de gentil, courageux, gai, sociable, calme, généreux,.... ou je me trouve incapable, désagréable, dépressif, égoïste, méchant, pas intéressant ... J'aime la perfection, la beauté, j'aime bien tout contrôler... ou je ne supporte pas la saleté, les gens vulgaires, les menteurs, les bourgeois...  J'ai des croyances par rapport à qui je suis, ce que j'aime, ce que je peux montrer et ce qui est inacceptable, ce que je m'applique à cacher. Ou à critiquer, à jalouser chez les autres.

Y-aurait-il donc une façon de voir la vie, une façon bonne ou mauvaise d'exister ?

Et si  j'avais le droit d'être triste et gai, généreux et avare, joyeux seul et avec les autres, autonome et dépendant, calme et en colère, honnête et menteur, gentil et méchant ? Et si j'acceptais de me réapproprier de façon consciente les deux faces de cette même pièce pour me sentir entier, libre d'exprimer ces différents aspects, de les nuancer, selon les circonstances ?

En effet, que se passe-t-il quand je rejette une partie de moi ? 
Un exemple : je ne supporte pas les conflits = je veille à rester toujours calme, à ne pas hausser la voix. Pour autant, est-ce que je ne ressens jamais la colère, l'agacement, la contrariété ? Où se cachent mes (re)sentiments ? Combien de temps vais-je pouvoir les contenir et jusqu'où ? Quand la cocotte est pleine, n'y a-t-il pas risque d'explosion ?

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