Quoi de commun entre le clown et la gestalt ? A priori, pas grand chose, direz-vous peut-être...
Pourtant, le clown vit dans l'instant présent, accueille ses émotions, ses côtés d'ombre autant que de lumière, se laisse surprendre, accepte le vide, ce qui le rend tellement humain ! Tout cela devant témoins. Et c'est cette humanité qui nous touche, nous fait applaudir, rire aux larmes... Chez le clown, l'enfant se réveille, cet enfant capable de pleurer et de rire l'instant d'après... Tour à tour espiègle, boudeur, tendre,en colère, joyeux, timide ou triste, il accepte d'être regardé tel qu'il est (la forme en est accentuée dans le jeu du clown). Grâce à son nez, il peut s'autoriser à ne rien savoir, à ne rien prévoir, à ne rien cacher....Il arrive devant nous, sensible à ses propres sensations, ses sentiments, en contact avec son partenaire et avec son public.
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