Le mal qu'on vous a fait, à vous ou aux vôtres, il a existé. Les faits sont les faits et ils sont têtus. La souffrance, vous la ressentez, et souvent, c'est elle qui pilote votre vie.
Pardonner n'est pas oublier, ce n'est pas aimer celui qui nous a fait du mal, c'est renoncer à la fois au désir de vengeance ou à l'exigence d'excuses qui ne viendront peut-être jamais.
Il en est de même pour des conflits avec votre patron ou votre collègue : pardonner, c'est déposer le fardeau qui vous encombre et retrouver votre liberté. C'est ouvrir la porte de votre prison, arrêter d'en être le gardien permanent, lâcher prise sur l'autre. Pour vous libérer, il y a en préalable de pouvoir reconnaitre ce qui se passe, être soutenu dans votre vécu de colère, de tristesse, d'injustice, d'impuissance.
Nous ne pouvons pas oublier, nous ne pouvons pas refaire le passé. Mais nous pouvons réapprendre à respirer et ne pas continuer à nous punir en vivant au ralenti, en renonçant à la joie, en nous privant de liberté.
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